Les femmes mathématiciennes au rythme du 8 mars

La journée internationale de la femme qui est célébrée ce mercredi 8 mars a été une occasion pour les femmes mathématiciennes de se féliciter et d’apporter une pierre à l’édifice aux différents secteurs du département des sciences. Professeure et étudiante toutes clament vers une même voie qui n’est rien d’autre que le maintien des filles au département de mathématique.

Ce mercredi 8 mars est une date trop importante pour les femmes. Raison pour laquelle presque toutes les femmes à travers divers messages, conseils etc. …essayent d’améliorer la situation scolaire pour plus de productivité dans le domaine des sciences mathématiques. Coumba Diallo, professeure au département de mathématique à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar encourage les filles à s’inscrire au département de mathématique qui ne recevait que des garçons auparavant. Pour cette il y a un grand bond en avant noté au niveau du département de mathématiques qui découle de la hausse du taux d’inscription des filles. Ce qui explique selon elle la tendance à voir beaucoup plus de filles mathématiciennes avec des masters et doctorants en poche. « De nos jours, il y a des filles très courageuses qui s’inscrivent au département de mathématiques. Contrairement aux années précédentes où certaines filles avaient peur parce qu’elles pensaient que ce serait impossible de persévérer dans le domaine des maths », renseigne Mme Diop dit Coumba Diallo. Interrogée sur la possibilité de débaucher en ce qui concerne cette série, la professeure estime qu’il y a bien évidemment plusieurs branches permettant aux pratiquantes d’évoluer pour gagner sa vie. Parmi ces branches on peut citer celle de l’informatique qui est très primordiale aujourd’hui. Par contre, comme tout secteur, il y a toujours des difficultés à surmonter si on veut atteindre son objectif. C’est dans ce sillage que s’est inscrite Fatima Bâ étudiante à l’Université Cheikh Anta Diop à suivre son objectif malgré les énormes difficultés que les filles rencontrent au département de mathématique. Cette fille d’origine Gossasse qui a choisi l’option d’analyse numérique est animée par son courage à réussir dans ce domaine des maths d’où son obtention du master 1 et se retrouve aujourd’hui en master 2. « Je suis très passionnée par les mathématiques depuis son enfance. J’ai eu mon baccalauréat en série S1. Donc c’est devenu un rêve. Même si j’ai rencontré beaucoup de difficultés avant d’arriver jusqu’ici, ce fut un plaisir de se retrouver à ce stade aujourd’hui », a soutenu Fatima Bâ. Pour elle il faut aller jusqu’au de ses objectif si possible malgré le fait qu’elle soit fille unique du coté de sa mère. L’amour qu’elle dégage sur sa mère lui permet de l’aider avec les travaux ménagers ce qui est un peu difficile d’une part si on veut se concentrer sur ses études. Mais elle a trouvé ce courage de gérer les deux. Très ambitieuse dans ses études, Fatima pense continuer jusqu’à l’obtention du doctorat et pourquoi l’agrégation en mathématique. « J’ai vraiment envie de me pousser un peu plus dans les mathématiques et pourquoi pas obtenir une agrégation en mathématiques. C’est possible. Je veux être une dame qui se retrouvera jusqu’au sommet. Il faut juste y croire », a conclu Fatima Bâ qui conseille en ce jour de 8 mars les autres filles à se démarquer des autres.

Anta CISS

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